vendredi 24 février 2012

La Lettre

Ce fut enfin le jour J , elle s’est réveillé dés l’aube, impatiente elle n’arrêtait pas de sillonner la maison.
Des fois elle s’asseyait sur une chaise et sombrait dans la tristesse elle a même pleurait, mais elle se rappelait ses mots ‘’Je ne veux pas que tu pleures sois juste patiente’’.
La porte a sonné elle couru pour l’ouvrir, un facteur lui a apporté un paquet elle l’ouvrit rapidement et à l’intérieur elle trouvait une robe et un enveloppe.
Elle laissait de coté la robe et pris l’enveloppe et d’un geste rapide mais en préservant l’enveloppe elle l’ouvrit, sorti la lettre : « Avant tout je veux que tu porte cette robe, que tu te fasse belle et surtout mets le parfum que je t’ai offert »
Un sourire s’est dessiné sur ses lèvres elle murmura « Fidèle à toi-même ».
Déjà fini de se préparer elle commença à lire la lettre
« Ma chère, mon amour, mon ange, prunelle de mes yeux
Si t’es en train de lire ces lignes c’est que je ne suis plus à tes cotés pour te prendre dans mes bras t’embrasser et te souhaiter un joyeux anniversaire.
Néanmoins cette année t’auras le droit à deux cadeaux pour commencer la robe que tu porte et puis cette lettre.
Tu le savais dés le début tu l’as toujours senti on se connait depuis mon jeune âge à ce moment là t’avais déjà remarqué que j’étais différent que j’aimais m’isoler m’éloigner des autres être avec toi me suffisait je ne pourrais décrire ce que je ressentais quand tu passais tout ce temps avec moi.
Quand les autres m’avait tourné le dos t’étais là tu m’as appris à dépasser ça à voir le bon coté des choses tu m’as appris à évoluer à aller de l’avant.
Tu écoutais attentivement mes problèmes et tu trouvais toujours des solutions sauf un.
Je n’ai jamais osé t’en parler j’avais peur que tout cet amour disparaisse j’avais peur de te perdre à jamais ou pire te faire du mal, tu le sentais mais tu ne voulais pas en parler.
Peut être que tu ne voulais pas l’accepter ?
Ça m’a torturé obsédé épuisé anéanti, et peut être que c’est lui qui a fini par me hotter la vie, une vie que tu m’as donné et que je ne méritais pas je t’ai trahi je t’ai menti et je suis devenu prisonnier de ce péché enchainer par cette honte par cette peur de t’affronter.
Je n’ai jamais pu t’être reconnaissant t’offrir la seule chose que tu m’avais demandé un petit fils par ce que mère j’ai aimé les hommes. »
En larme, elle a pris les clés de sa voiture et fonça vers le cimetière, arrivée devant sa tombe elle s’écroula sur ses genoux et cria : « Je t’aime fils ! Sois libre fils ! Sois libre ! ».

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