lundi 24 décembre 2012

Etrange sensation

Depuis qu’on s’est quitté 
Un vide inexpliqué
Qu’aucun n’a pu combler
Dans mon cœur s’est installé 
Depuis qu’on s’est quitté
Dans un gouffre de tristesse je suis tombé 
Souvent la nuit je me demandais 
Si entre mes bras tu étais
A quel jeu on se livrerait ?
Depuis qu’on s’est quitté
Les draps sont restés inchangés
Chaque jour ton odeur je sentirais
De ton parfum je m’enivrerais
Et l’extase j’attendrais
Depuis qu’on s’est quitté
Les mots se sont échappés
Ma glotte s’est figée

dimanche 15 juillet 2012

Changement


On été assis dans ce salon de thé qu’on fréquenté souvent,  chacun buvait son café en échangeant les détails inintéressants de nos vies insipide dénues de toute nouveauté, mais en bon ami on est mutuellement obligé de s’écouter, faire quelques commentaires ici et là, un peu d’humour pour  banaliser certain faits et voilà une conversation qui ne mène a rien est enclenché.
Alors forcement après on ne trouve rien à dire, alors on regarde les passants et entre « Ah regarde celui là….. » , « Tiens je me ferais bien ça…. On  fait un truc à trois », on rigole, on ricane… puis un silence s’installe une autre fois…
-Ah regarde ce mec là…..
-Franchement t’en a pas un peu marre de ce petit jeu… mais j’en ai rien à faire moi de ce mec et déjà il est hétéro pourquoi veux tu que je le regarde
-Pour le plaisir des yeux…
-Mes yeux sont fatigués de regarder  à gauche et à droite tu sais et puis c’est trop enfantin…. On dirait des personnages de Glee
-Pour commencer, moi je l’aime bien Glee, puis autre chose à proposer monsieur
-Euuuh …. C’est que…. Euuum
-Voilà, rien d’intéressant à dire, rabat joie !! T’as plombé l’ambiance
-Ambiance ?! Attends va falloir que je la cherche sous la table, mais on se fout de la gueule de qui je meurs d’ennui et tu me parle d’ambiance ?
-Mais on est bien comme ça, toi, moi un brise d’air frais et les passants, tu veux quoi d’autres ?
-Je veux vire !! VIVRE c’est simple tout de même !! Ce qu’on fait là c’est du contre productif on est deux jeunes gens à fleur d’âge assis dans un salon de thé entrain de regarder les passants …. C’est c’est c’est ……
-C’est quoi ?
-C’est grotesque ! C’est du gâchis, j’en ai plus que ras le bol je veux changer tout ça, je veux changer de vie …
-Ah bon, pourtant, tu te portes comme un charme depuis quelque temps, t’as cessé d’être agaçant, tu te prends plus pour le nombril du monde, t’es de plus en plus gentil, tu profite bien de ta vie …. Je ne vois vraiment pas du gâchis
-Justement !! Je veux agacer les gens, je n’ai pas envie d’être hypocrite les connards ont le droit de savoir qu’ils le sont….
-Mais arrêtes pourquoi tu te donne autant de peine…
-…. Et comme tu le sais très bien je ne me prends pas pour le nombril du monde je suis le monde … tu ne me comprends peut être pas mais ce n’est pas moi tout ça … où est le moi un peu fleur bleu, où est le moi qui n’accepte pas les concessions regarde ce que je suis devenu une boule de compromis un produit de la société, j’essaye d’être sympa avec X, sourire à Y alors que de l’intérieur je les méprise comme pas possible, regarde mon entourage,  qu’est ce que je partage avec eux, pas grand-chose, pour ne pas dire rien du tout, nous ne faisons rien de constructif ensemble… à part poiroter dans un minable salon de thé indépendamment du temps qu’il fait, nous n’avons jamais été à la plage ensemble, nous nous sommes jamais partis à l’aventure ensemble,  tout nos souvenirs se résument à des sandwich, des jus, des thés, des cafés pas plus… d’ailleurs je n’ai même pas ne serait ce qu’une photo avec l’un d’eux … même toi nous n’avons rien qui pourra immortaliser à jamais ces moments… et puis j’en ai marre de ces rencontres toutes aussi stériles que les relations entre gays….
Je veux… je veux, je veux un changement dramatique dans ma vie !! 


lundi 11 juin 2012

Ma Voix


Peut être que je n’ai plus rien à dire… pourtant je sens qu’au fond de moi je regorge encore de mots de phrases de sentiments à vous faire passer…. J’ai envie de crier ma colère ma haine… J’ai envie de me lamenter pleurer ma vie…. Ma vie triste qui a perdu tout gout tout sens…. Mais je ne les trouve plus… Je n’ai plus de mots… Peut être avais je épuisé mon capital ?.... Mais comment j’avais pourtant encore rien dis…. Ce fut un bref aperçu.
J’ai envie de vous parler de tous ceux que j’ai connu, tous ceux qui m’ont inspiré… mais à quoi ça servirait … j’ai quitté certains d’entre eux, d’autres m’ont quitté, d’autres sont encore là… mais seulement à but décoratif.
Tout va de travers je ne sais pas à quel moment j’ai chaviré du droit chemin mais tout ce que je sais c’est que je ne sais rien…. Je suis perdu dans un désert aride et aucun berger n’est passé depuis des mois maintenant.
Le vent chaud a asséché ma peau puis mes veines puis mon cœur, les grains de sables m’ont frappé de plein fouet et ce sont logés dans mes cellules les pétrifient et faisant de moi une statue de stable qui a cessé de mouvoir par peur de se décomposer et de se faire emporter dans les quatre coins du monde par ces rafales de vents sans merci….
Je siège dans ce désert, le jour et le nuit se succèdent, mais je ne bouge toujours pas, je ne parle même pas… j’ai envie de crier, pleurer mais je garde les quelques larmes qui me restent car je les veux des larmes des joies quand enfin une pluie diluvienne tombera et ce désert se transformera enfin en un jardin d’Eden alors les papillons  viendront enlever le sable qui m’entourent pour que ma voix puissent retentir.

dimanche 15 avril 2012

Léchouilles


Allongé sur ce vieux canapé, cachant son corps déjà dénudé par le sombré de sa petite chambre, tout en fixant des yeux la porte entrouverte laissant s'infiltrer la lumière du couloir.
Il guettait avec impatience son entrée fracassante, une entrée qui se voulait théâtrale, le bar était fermé depuis déjà une heure mais il n’était pas encore arrivé.
L’attente le plongea dans des réflexions profondes, il se rémora déjà leur première rencontre…
Rien de plus banal, un corps en manque d’exultation retrouvait un autre…
l’Eco de son cœur qui palpitait dominait le silence tyrannique, au point qu'il essaya de temps en temps de se couper le souffle pour arrêter ces battements qui l’empêche d'écouter les pas raisonnant depuis le hall du dortoir, le verre tomba de sa main et le whisky s'est écoulé sur sa jambe. Alors, perplexe et confus il lâcha le pendentif de son collier et s'est mis à lécher ses gouttelettes
Ces léchouilles rapides, et interrompu lui rappelé encore une autre fois leur première rencontre, la gêne qui s’est installé au début de leur rencontre,  le premier pas hésitant qu’il a du faire pour enfin le provoquer.
Hélas cette ambiance bonne enfant n’avait duré que quelques mois, leur rapprochement suscitait déjà la curiosité des étudiants à la fac, ils avaient même décidé de ne plus habiter la même chambre, et petit à petit les racontars  s’accumulaient au début rien de vraiment méchant on se posait juste la question de ce qui rapprochait ces deux mecs, pourtant fait pour se haïr.
Se haïr?...oui .après tout , chacun d'eux avait son style ,sa bande d'amis et ses intérêts; l'autre avait le look d'un intello avec ses cheveux lisses et dorés et ses lunettes de vue qui laissait à peine voir ses yeux bleus au couleur du débardeur de son uniforme cachant sa silhouette mince, sans oublier les gens cultivés qu'il fréquentaient pour parler de l'astrologie et des expériences scientifiques qu'il faisaient dans les clubs en écoutant des pièces de Mozart et Beethoven , alors que lui était le centre d'intérêt des filles avec son style de rockeur à travers les jackets et les bottes en cuir qu'il collectionnait ses cheveux noirs et frisés cachant un piercing au niveau du sourcil qu'il a fait lors d'une soirée passée dans un bar à jouer sur sa guitare électrique avec son groupe de musique. Cette soirée qui lui rappelait leur premier baiser, sa déclaration d'amour ou plutôt d'envie et  ces désirs acharnés.
Entendant un bruit devant la porte il s’immobilisa tête  entre, ses genoux, ses yeux noirs scintillaient, un sourire béat se dessinait sur ses lèvres laissant apparaitre ses dents blanches éclatantes, une décharge traversait tout son corps faisant palpiter son cœur puis elle  s’engouffrait dans la profondeur de son âme pour se métamorphoser en un soulèvement de sa verge.
Tel un fennec il dressa ses oreilles paraboliques et se concentra sur la petite voix, oui c’est bien la sienne, fredonnant leur chanson d’amour ‘’Electric Blue Eyes’’.
Une ombre s’approcha petit à petit, il devait réagir rapidement se dégager de cette position ridicule et se positionner de façon plus glamour, plus séductrice.
C'est là que un flash-back de leur première rencontre surgissait, c’était avec cette chanson qu'il termina sa performance dans le bar quand il s'est aperçu que pour la première fois on lui a volé la vedette un intello entouré par une meute de rockeurs et vieux routiers cherchant à apaiser leur pulsions les plus puériles, il interrompit repositionna son micro et   l’extirpa du regard rouge sang de ces bêtes féroces il  l’extirpa
Mais ses intentions n’étaient pas aussi louable qu’on pouvait le croire, derrière le bar il se jeta sur lui pour l’embrasser, calmant ainsi ce désir qui naquit dès le premier jour où ils avaient partagé la chambre…
La porte s’est ouverte brutalement et un corps gisait à l’entrée de la chambre, il lui manquait une chaussure, un pantalon déchiré une chemise blanche entaché par des taches rouges s’il ne fredonnait pas encore sa maudite chanson on aurait dit un cadavre.
Croyant que ce n’est qu’une mise en scène, il prenait un verre de whisky, ajouta quatre glaçons et se dirigea vers lui, s’agenouilla et murmura : « Allez, mon zombie boit ça, ça te soulagera… allez lèves toi, je regrette de t’avoir transmis mon talon d’acteur ».
Il le prenait ce corps entre ces bras, son cœur ne battait plus, il le serra  fort, la lumière du hall s’est éteinte, la voix a disparu…. Le rideau est tombé !

dimanche 8 avril 2012

Rêverie



Il ne passe pas un jour sans que je me remette en question, je me demande toujours si j’ai choisi la bonne voie, s’il y aura un futur à cette vie, mais ce futur comment serait-il ?
Je n’arrive pas à le voir, je n’arrive pas à le décrypter quelques années en amont j’avais toujours pensé que je me trouverais un job, épouserais une brunette grande de taille avec une belle chevelure se terminant à ras avec le tour de sa poitrine, je la séduirais par mon charme, ma  finesse l’intriguera et  quand je trouverais les mots d’amour je la demanderais en mariage d’une façon cérémoniale bien orchestré, éblouie, elle répondra oui.
A la mairie de la Marsa elle deviendra officiellement ma femme, tout le monde serait contenant, ma mère, sa mère, elle, moi…. Moi ? Non moi je ressentirais de la peur de l’angoisse et du dégout envers moi-même.
Moi je commencerais à me poser les mêmes questions que j’ai mis dans un grand placard, elles surgiront telles des bêtes féroces affamées sanguinaires, tel des lions sur une arène et moi un gladiateur désarmé, désemparé qui ne trouva aucune solution que de fuir.
Mais fuir où ?
Nul ne peut m’indiquer le droit chemin, nul ne peut m’aider, je suis seul et je resterais seul, je suis triste, je suis mélancolique, je suis un lâche, je suis faible, je suis pathétique.
J’ai renoncé à mon rêve, à ma brunette, je croyais avoir fait le bon choix mais voilà que le doute gagne du terrain, les échecs cumulés, les amourettes avortées, les faux pas succédés me rendent encore plus confus qu’avant et je ne sais plus quoi faire.
Si un jour j’ai renoncé à mon rêve aujourd’hui je renonce à rêver.

dimanche 11 mars 2012

Cinq Chapitres


Le premier,
Fut jadis adulé…
Des châteaux en Espagne il m’a fait visiter…
En son sérieux je croyais …
Mais par sa lâcheté je fus choqué ….
Quand sans dire un mot il me quittait ….
 L’oublier j’ai beaucoup essayé…
Et le jour où on l’a pratiqué…
Sur lui j’ai tiré un trait.

Le deuxième,
Est celui qui présente le plus de complications…
Mais je ne suis qu’une œuvre de sa collection…
Peut-être celle qui présente le plus de talent…
Puisque pour lui je fus une révélation…
Entre nous c’est inconditionnel et sans limitation…
Il est présent à tous les moments….
Le seul à supporter mon entêtement…
Envers lui je ressens comme un envoutement.

Le troisième,
C’est comme le covoiturage…
Tout est basé sur le partage…
Tu en fais bon usage…
Mais pas question d’accrochage…
Au début je croyais en un long voyage…
Mais ce n’était qu’un court métrage…
Avant moi il atteint le rivage…
Et j’ai du terminer seul à la nage.

Le quatrième,
Est celui qui jurait…
Que jamais il ne me toucherait….
Pourtant je l’attirais…
Certes je l’intéressais…
Certes ma compagnie il appréciait….
Mais de son Ex il me parlait…
Par son amitié intéressée ….
Mon oreille je lui prêtais.

Le cinquième,
Est tout simplement obsédé….
Le hasard nous a rassemblés…
Quatre mois pour se rencontrer…
Jusqu’à ce que le souffle lui soit coupé.

mardi 6 mars 2012

Reflet


Immobile dans son lit, il attendait depuis presque une demi-heure que le réveil sonne.
Ça ne lui arrive pas toujours d’être de bonne humeur au réveil, mais voilà qu’il attendait cette journée depuis quelques semaines.
La veille après le grand ménage chez lui, il décida de passer la nuit chez sa mère.
Il se faufila doucement à la cuisine lui prépara un petit déjeuneur impérial, soigna le décor des plates, et sorti rapidement cueillir une fleur du jardin, ouvrit la porte de sa chambre, la réveilla en douceur  l’embrassa sur le front.
Sa mère le regarda stupéfaite :
-Dis donc toi ! Toute cette affection et ce sentimentalisme dégoulinant, t’as pas fait de connerie j’espère ?!
-Mais non, mais non, un enfant ne peut pas faire preuve d’amour et de reconnaissance envers sa maman chérie ? Allez régales toi moi je dois partir j’ai beaucoup de choses à faire.
-Tu dors ici ce soir ?
Un sourire mesquin se dessina sur son visage et il répondit « Voyons ?! Ce soir…. »
Arrivé au supermarché il choisissait les articles avec un grand soin, achetait les fromages les plus raffinés et il avait beaucoup hésité à choisir entre un vin blanc ou un vin rouge, au final il acheta une bouteille de chaque.
Passage au fleuriste, où il a choisi par lui-même les fleurs et leur agencement au final en regardant son œuvre il s’est dit ‘’Oui c’est ce qu’il aime’’.
Retour à la maison pour l’étape la plus cruciale, préparer le diner, ça lui a demandé des mois de recherche et d’essai ou à chaque fois il améliorait sa recette pour un gout des plus exquis et pour assurer un véritable voyage des sens.
Ces préparatifs étaient émouvants pour lui, mais il essayait de retenir ses larmes pour ne pas gâcher cette journée qu’il voulait mémorable, en coupant l’oignon il laissait quelques larmes couler sur ses joues elles s’instillaient comme des diamants, chaudes comme des pierres volcaniques ce sont bien des larmes de joie…
Il essuya ses larmes chassait les mauvaises pensées, laissait un sourire se dessiner sur ses lèvres son cœur rempli de joie battait fort, à présent il sait qu’il ne sera plus jamais seul.
La décoration il la voulait sobre, une nappe blanche et des assiettes noires, des couverts en argent et deux chandeliers, cependant,  il ne pouvait se retenir d’ajouter des pétales de roses rouges « ça fera un peu cliché mais ce n’est pas grave »
Une petite douche pour se rafraichir, devant le miroir en train de se rhabiller il s’est dit « Je pense que je suis le premier homme à avoir fait ça…allez mon cœur il est temps pour passer à table, mais avant je vais mettre un peu de musique »
A table en face de lui un bel homme qui le fixait quelques secondes, prenait le temps de contempler ses lèvres roses et juteuses, ses dents blanches éclatantes, son long coup entouré d’une cravate noir satiné qui longeait  son torse pour s’arrêter à rat avec  sa ceinture.
Il prit la bouteille de vin, l’ouvrit en versa dans son verre et voyait en même temps le sien se remplir, et là Nina Simone commença à chanter ‘’You Don’t Know What Love is’’, alors il prit son verre se regardait encore une fois dans le miroir… « He’s the mirror reflection of me and I love myself,…oui Nina je ne sais pas ceque c’est que l’amour mais je le fête quand même. »



lundi 27 février 2012

Madame Poisse

Un vendredi soir, voulant assister  à une soirée déguisée spécial Madonna tous mes amis susceptibles d’assister à ce genre de soirée avaient des empêchements, le premier y aller avec des collègues du bureau et il n’en était même pas sure, le deuxième n’avait pas de bagnole, le troisième ne savait pas s’il y allait avec des amis ou en sa voiture le quatrième n’avait pas de sou et le dernier… il n’est pas fan de ce genre de soirée.
Un samedi matin, mal dormi, envie de pipi cependant à 8h30 déjà hors du lit et en plus j’étais en retard…quinze minute pour faire ma toilette, heureusement j’ai choisi mes vêtements la veille, mon nouveau Axe Instense pour sentir bon toute la journée, un parfum doux,  devant la porte je me dis « Ah merde j’ai oublié ma crème de visage »….
Enfin dans la rue, il fait beau, j’écoute de la bonne musique me  regardant dans le rétroviseur d’une voiture « Ralalala ce que je suis beau aujourd’hui ».
Arrivé au salon de thé  elle était déjà là Mlle G. un agréable début de journée comme d’habitude avec un bon petit déjeuneur et une excellente compagnie … deux heures plus tard c’est déjà fini je la raccompagne, 12h53 c’est encore tôt ’’Ze Rendez Vous’’ avec Mr 1m87  est à 15h, je décide alors de me dégourdir un peu les jambes.
Ah merde voilà le métro –court petit flocon de neige-….nous voilà à la station La République (Passage)  d’une voix indéchiffrable  le chauffeur nous annonce que c’est déjà le terminus.
Et là commence une longue décente aux enfers, pour commencer je tombe pile poil sur un contrôleur…. Non, non c’était un MOURAKEB (=Inspecteur) qui me demande mon SANAD (Ticket) –Je ne plagie personne mais c’est marrant sa façon de dire SANAD-… Bé évidement le petit flocon de neige n’en avait pas alors j’ai eu droit à un PV qui coute 25D –Normalement un avocat devrait m’apportait ça … Youpi- bref, j’ai continué mon chemin en essayant de trouver comment la société TransTu pourrait bien utiliser mes 25 D pour améliorer ses services.
13h30 reste encore une 1h30 avant ‘’Ze Rendez-Vous’’, bon je vais me reposer chez un ami, me rafraichir un peu et peut être bien enlevé cette veste, sauf qu’en arrivant chez lui je me suis rendu compte que je n’avais pas les clés de la maison…. Du coup j’ai décidé de faire un petit tour au centre-ville.
Evidement j’ai commencé par le Palmarium avec les têtes de cons qui sont juste devant, un petit tour dans le manège (les escaliers roulants), puis j’ai décidé d’aller essayer ceux de Central Park et enfin Claridge.
A l’avenue y avait de l’agitation plusieurs ‘’Baga’’ et des cercles de discussion, en bon citoyen concerné par la situation dans le pays je me suis approché pour voir ce qui se passe et j’ai entendu ça ‘’Je les connais vos cheikhs j’étais avec eux en prison ils vous lavent vos cervelles…’’ mais aussi ‘’Il a été pendant 18 ans en prison … ‘’ une odeur de ‘’KTANIA’’ ah j’ai faim où est le mec et de toute façon je me contre fous de la politique, en cherchant la bouffe je me suis retrouvé devant le Ministère de l’Intérieur…. KTANIA du Emilie Simon dans mes oreillettes et des gens qui crient le fameux ‘’Digage’’… Jolie folklore… tiens voilà les BOP, et comme par miracle tout le monde s’est mis à courir, moi aussi j’ai décidé de m’éloigner mais à petit pas après tout ça sert à rien de courir… près de la ‘’MONGUELA’’ (Place 14 Janvier) dégustant mes KTANIA saveur Lacymo  des touristes qui prenaient des photos –tiens ces événements vont relancer le tourisme en Tunisie-…
Il était déjà 14h55 je l’ai appelé : « Oui Allo, écoute y a une manif et c’est un peu le bordel ici on se voit un peu plus loin »
Une voiture grise, j’ouvre la portière et je monte …. Bon les bisous habituels  et dans ma tête je me dis –au moins il n’est pas si différent de la cam-
-Bon on fait un petit tour de voiture et je te ramène chez toi
-(Ah bon il va faire le chauffeur, bon ce n’est pas grave F il fait un 1m87 soit patient) mais je croyais qu’on allait boire  un café
-Au fait je ne suis pas trop café
(Ah c’est nouveau et bien recherché comme excuse je l’utiliserais à l’avenir… n’empêche c’est un sale con putain de bordel de merde !!!!)
-Bah ce n’est pas grave l’essentiel est de discuter …
… Silence… que j’ai décidé de rompre après quelques kilomètres
-Ah si t’avais vu la manif, c’est l’UGTT qui l’organise
Sauf que je n’ai pas eu tellement d’éco et on a fini par parler du foot – oui voilà deux gays qui parlent foot-
On a tout de même décidé de rester en contact mais YADHNOUBI j’en doute fort.
Arrivé chez moi j’ai appelé un ami, un petit tour en ville je lui ai raconté  ma journée on en a bien rigolé, on s’est payé la tête de ‘’Chui pas trop café’’.
18h j’étais déjà à la maison…. Tiens je vais me connecter …. Mais le chargeur de mon PC ne voulait plus fonctionner…. Et ce fut ainsi la fin d’une série de catastrophe.
La nuit dans mon lit « Ce n’est pas grave F demain est un autre jour » sauf que…..





















vendredi 24 février 2012

Nécropole

Nous allons tous disparaitre, par un claquement de doigt notre existence sera finie, une clarté obscure viendra prendre notre âme, et une attente six pieds sous terre commencera, une attente qui pourra durer  quelques mois quelques années ou même  quelques siècles.
Entre temps sur terre, personne ne se souviendra de moi, personne ne visitera ma tombe, une tombe fissurée par les racines des plantes dénudée par le vent qui la frappe de plein fouet.
Mais peut être que l’ange de la mort aurait pitié de mon âme et me ramènerait  un compagnon, un compagnon de cellule qui chassera cette solitude qui aspire mon âme il me racontera toute sa vie : son enfance, sa jeunesse, il me parlera de sa femme tant aimée de ses enfants qu’il chéri tant.
Je vivrais grâce à lui je vivrais sa vie, j’aurais enfin tout ce que j’ai désiré tout ce dont j’ai rêvé : la joie, la tristesse et même l’angoisse.
Je prêterais oreille à ses enfants quand ils le visiteront pour demander conseil, parler de leur vie de leur accomplissement.
Dans ce coffre froid et obscur nous partagerons tout mais surtout la chaleur humaine pour que main dans la main nous traversons le tunnel vers la lumière.

Liens noués

Ça ne sera plus jamais comme ça l’a été, ce fut une certitude, ce changement je le sentais venir. Ces agissements, sa façon de parler, et surtout le fait que j’ai pu le garder pour si longtemps, à vrai dire, ce fut une première.
Au début, tout est allé si vite ni lui ni moi n’avons pris conscience qu’on a brulé toutes les étapes.
 Mais voilà un an déjà je ne supportais plus son lunatisme, je n’arrivais plus à me moduler selon son humeur, essayer d’être gai quand il l’est savoir me la boucler et rester dans mon coin quand il se sent pas bien devenait de plus en plus exaspérant, de plus je n’acceptais plus de passer des heures à taper sur mon clavier alors qu’il faisait exactement la même chose en face de moi, à quoi bon être là, si on ne communique même pas.
D’autre part je dois admettre que moi aussi j’y suis pour quelque chose, déjà, ces derniers temps on était très asynchrone et puis mes remarques sarcastiques n’arrêtaient pas d’augmenter de fréquence devenant de plus en plus agaçante. Pour le commun des mortels ce ne sont que des gamineries mais avec deux têtes de mules comme nous ça ne pouvait que partir dans tous les sens.
Et ce fut un jour de Noel, la veille le père noël ne nous avait pas gâté et d’ailleurs aucun de nous deux n’a gâté l’autre. Au réveil tout semblait aller bien il avait préparé le petit déjeuneur, on s’est installé, il feuilletait son journal alors je me contentais de tartiner et boire mon café en silence. Comme d’habitude chacun s’est penché sur son PC et ne nous avons plus discuté pendant toute la journée.
Il interrompit le silence :
-Écoutes, tu vas m’aider pour….
-Non, non je vais t’aider pour rien je suis occupé là
Et bizarrement ma phrase dérangeait « C’est toujours comme ça avec toi, t’essaye toujours de me casser, même pour un petit service tu n’es pas près à sacrifier un peu de ton  temps si précieux et au fait qu’est ce que t’es en train de foutre là ?»
Au début je l’avais totalement ignoré jugeant que toute intervention ne ferait qu’empirer les choses, mais voilà que quelques minutes plus tard je prenais conscience de mon erreur et je me décidais à l’aider.
Orgueilleux comme il l’est, il rejeta mon intention, ce refus inexplicable à mon sens me mettait dans tous mes états et je commençais comme toujours à sortir les vieux dossiers.
Peu à peu ça a dégénéré pris par ma colère incontrôlable je ramassais mes affaires à la halte alors qu’il n’arrêtait pas de balbutier, tout ce que j’ai pu retenir que ce fut ma faute qu’il était plus que fatigué de recoller les morceaux. Devant tant d’accusation je ne pu me taire je le regardais dans les yeux et lui lançais avec mon regard le plus méprisant et mon sourire le plus sarcastique : «Tu ne crois pas seulement  ton délire, pire encore, tu le vis ».
Et ce fut le mot de la fin dans un geste brusque il brondit du lit  courut vers moi me prenant par le bras, il me trainait jusqu’à la porte l’ouvrit me jeta dehors et par un coup de tonnerre  ferma la porte de la maison…

Acte

Avant de lire ces quelques lignes je vous invite à faire un petit exercice.
Faites le vide dans votre tête et essayer d’imaginer une petite chambre choisissez le décor qui vous convient, dans cette chambre y a deux hommes n’essayez pas de les faire paraitre comme s’ils étaient des tops modèles essayez de visualiser deux hommes lambda deux êtres humains typiques.
Le premier sur le lit en train de bouquiner l’autre assis sur le bureau.
(Silence)
- Verlaine tu ne veux pas venir rejoindre ton Rombo ?
-Non chéri c’est Rimbaud et non Verlaine est trop occupé, donne moi deux minutes
- Le second degré ça te connait ?
-No surtout quand je bosse
(Silence)
-Mais tu te prends vraiment pour Verlaine ?
-Peut être que je n’ai pas son talent mais je fais ce que je peux
- (Rire) sérieux et c’est quoi l’histoire cette fois ci, ah non attends laisse moi deviner … ah oui un mec hypersensible qui tombe sous le charme d’une brute… plutôt un mec qui embrasse un autre mais zut ce n’est qu’un rêve… j’ai oublié tu veux changer de style tu parleras du supplice que vie un mouton gay cette fois ci
-(Rire nerveux) oui c’est une excellente idée mais puisque je change de style je devrais parler d’une chèvre lesbienne
(Il brondit du lit)
-Tu te fous de ma gueule c’est ça ?
(Toujours en train d’écrire)
-Pas du tout chéri, du calme il ne me reste que deux minutes et je serais à toi et d’ailleurs là j’écris quelque chose d’intéressant
-Une autre de tes histoires à l’eau de rose et ça ne te ressemble même pas regarde à quel point tu es froid je brule de désir envers toi alors que t’es là en train de griffonner comme si je n’existais pas… et puis pourquoi tu parle jamais de moi pourquoi tu me cache ?
-Pas du tout, tendre cœur, je te cache pas mais tu n’aime pas ce que j’écris alors pourquoi t’inclure et d’ailleurs je ne sais pas ce que je vais écrire, je n’arrive même pas à définir la nature de notre relation sommes nous en couple, cé..
(Il l’interrompt)
-Je me suis déjà exprimé sur ce sujet, le couple c’est un truc de tapette !!!
-Soit, mais je tiens à signaler qu’aux dernières nouvelles on est des tapettes… et si on dépasse la nature de notre relation je ne sais pas ce que tu ressens envers moi comment tu me perçois comment tu me présente à tes amis, à  ta famille, d’ailleurs tes mots doux sont ils sincères ou est ce juste le fruit du plaisir de chair que je te procure ?
(Il l’arrache à sa chaise le prends dans ses bras et murmure)
- Dis-toi que je ne peux imaginer ma vie sans toi mais…
(Après avoir fait l’amour)
-Bon maintenant tu peux terminer ton machin
-Demain chéri, il manque juste une phrase c’était ‘’ Dis-toi que je ne peux imaginer ma vie sans toi mais ‘’, n’est ce pas ?

La Lettre

Ce fut enfin le jour J , elle s’est réveillé dés l’aube, impatiente elle n’arrêtait pas de sillonner la maison.
Des fois elle s’asseyait sur une chaise et sombrait dans la tristesse elle a même pleurait, mais elle se rappelait ses mots ‘’Je ne veux pas que tu pleures sois juste patiente’’.
La porte a sonné elle couru pour l’ouvrir, un facteur lui a apporté un paquet elle l’ouvrit rapidement et à l’intérieur elle trouvait une robe et un enveloppe.
Elle laissait de coté la robe et pris l’enveloppe et d’un geste rapide mais en préservant l’enveloppe elle l’ouvrit, sorti la lettre : « Avant tout je veux que tu porte cette robe, que tu te fasse belle et surtout mets le parfum que je t’ai offert »
Un sourire s’est dessiné sur ses lèvres elle murmura « Fidèle à toi-même ».
Déjà fini de se préparer elle commença à lire la lettre
« Ma chère, mon amour, mon ange, prunelle de mes yeux
Si t’es en train de lire ces lignes c’est que je ne suis plus à tes cotés pour te prendre dans mes bras t’embrasser et te souhaiter un joyeux anniversaire.
Néanmoins cette année t’auras le droit à deux cadeaux pour commencer la robe que tu porte et puis cette lettre.
Tu le savais dés le début tu l’as toujours senti on se connait depuis mon jeune âge à ce moment là t’avais déjà remarqué que j’étais différent que j’aimais m’isoler m’éloigner des autres être avec toi me suffisait je ne pourrais décrire ce que je ressentais quand tu passais tout ce temps avec moi.
Quand les autres m’avait tourné le dos t’étais là tu m’as appris à dépasser ça à voir le bon coté des choses tu m’as appris à évoluer à aller de l’avant.
Tu écoutais attentivement mes problèmes et tu trouvais toujours des solutions sauf un.
Je n’ai jamais osé t’en parler j’avais peur que tout cet amour disparaisse j’avais peur de te perdre à jamais ou pire te faire du mal, tu le sentais mais tu ne voulais pas en parler.
Peut être que tu ne voulais pas l’accepter ?
Ça m’a torturé obsédé épuisé anéanti, et peut être que c’est lui qui a fini par me hotter la vie, une vie que tu m’as donné et que je ne méritais pas je t’ai trahi je t’ai menti et je suis devenu prisonnier de ce péché enchainer par cette honte par cette peur de t’affronter.
Je n’ai jamais pu t’être reconnaissant t’offrir la seule chose que tu m’avais demandé un petit fils par ce que mère j’ai aimé les hommes. »
En larme, elle a pris les clés de sa voiture et fonça vers le cimetière, arrivée devant sa tombe elle s’écroula sur ses genoux et cria : « Je t’aime fils ! Sois libre fils ! Sois libre ! ».

Eau De Rose

Pour son âge H a bien réussi sa vie, il a un bon boulot une voiture des amis qu’il voit très souvent, il sort souvent en boite pour se défouler draguer et si ça l’intéresse baiser.
Son coté eau de rose se résume à son parfum qu’il n’a pas changé depuis des années.
H est ce que l’on pourrait appeler un adepte des relations sexuelles stériles non reproductibles avec de parfaits inconnus.
Chaque jeudi il commence sa quête il a un compte  dans tous les sites de rencontres pour maximiser ses chances il n’a jamais froid aux yeux pour poser les questions fâcheuses pour lui c’est pratique la cervelle ne l’intéresse pas « Ce n’est pas la cervelle qu’on suce » disait il.
Ce Jeudi là il faisait un froid de canard de l’autre coté de l’écran le mec en question  (S.) insistait pour que H le rejoigne chez lui vu l’adresse il était retissent au début mais l’envie le poussa à accepter.
Un quart d’heure plus tard il était arrivé, S. l’attendait devant la porte un bel homme certes, mais il avait l’air de faire partie de la populace.
H se disait qu’il n’avait rien à perdre c’est une nouvelle expérience.
Ils se sont serrés la main et sont entrés dans la maison, dans le salon il y avait beaucoup de matériel informatiques. S. se contentait de dire
-C’est la maison d’un ami il me l’a prêté
-T’aurais pu passer chez moi, j’ai ma maison à moi… bref elle est où la chambre à coucher
-Faisons pas trop d’histoire, viens c’est par là.
H le suivi dans la chambre un grand lit il se déshabilla ne laissant que son slip et demanda à S. de faire pareil, ils commencèrent à s’embrasser mais S. était pressé, H ne voyait pas de mal il se disait c’est le coté pratique on va faire vite.
Et c’est là que le skype a sonné, S. s’est affolé dans un geste brusque il enleva son préservatif et se rhabilla à  la halte « Restes là et ne fais rien je reviens »
« Non mais il est trop con ce mec me laisser moi pour un appel sur skype » et là H s’est approché de la porte de la chambre et il est arrivé à entendre S. entrain de parler avec un autre homme d’après la voix la quarantaine et vu son élocution c’est un français il s’est dit que c’est peut être un mec qu’il baise pour de l’argent ou les papiers mais il finit par comprendre que l’homme en question était son boss donc S. ne lui a pas seulement menti mais il l’a amené sur son lit de travail.
H s’est habillé il attendait que la conversation se termine pour qu’il puisse partir étant donné qu’il ne pouvait pas sortir il a décidé de passage un signal à S. alors il allumait et éteignait la lumière de la chambre consécutivement à travers la webcam le Boss a vu la lumière et commença à poser des questions alors que S perplexe essaya d’expliquer à son boss qu’il s’agissait d’un simple problème d’électricité et pour lui assurer qu’il n’y avait personne il entra dans la chambre à coucher et chuchoter
-Mais je t’avais dis de ne rien toucher, tu vas me faire virer
-Ça t’apprendra à ne pas me mentir  et puis je veux rentrer grouille démerdes toi si non je vais sortir dire à ton bosse que t’es qu’une pédale et qu’on baisait sur son lit à toi de voir !
-Non non s’il te plait juste deux minutes
Mais deux minutes après S.  parlait encore avec son Bosse alors comme pour se venger H pris la bouteille de lubrifiant et en versa sur le lit et sur les coussins après il s’est masturbé et à laisser son sperme gicler sur tout le lit et pour finir pris un papier s’est essuyer et l’a jeté sur le garde-robe.
10 minutes plus tard S. était de retour il faisait signe à H de sortir vite en répétant
-Vite, vite il va rappeler une autre fois
-Attends y a mes baskets du con !!
Sur la table du salon il y avait une assiette pleine de mandarine en enfilant sa veste H en prenait une regarda S et lui lança « Mes salutation à ton Boss »

Gay Vote

C’est vrai il est gay peut être même ‘’trop gay’’.
Pour que tu puisses bien imaginer la chose on pourrait le définir comme une grosse pédale suceuse de queues.
Et il n’est pas le seul y en a des milliers comme lui, certainement on a du en croiser un ou deux pendant notre vie peut être l’un d’eux est un ami à nous une connaissance, un mec avec qui on a flirté ou même avec qui on a couché.
Oui ce sont des gays une bonne partie d’entre eux en est convaincu et pourtant ils nous ont trahi, ils ont choisi l’autre camp pour diverses raisons.
Ces gays qui ont voté Nahdha.
Ne soyez pas choqués ils existent vraiment ils ont voté Nahdha, dans un exercice démocratique c’est leur droit le plus absolu de choisir le parti qui les intéresse et qui va avec ce qu’ils sont et ce qu’ils désirent.
Mais reste à savoir pour quoi ont-ils fait ça ? Pour quoi ce choix assez incongru ?
Pour commencer tout le monde n’assume pas ses penchants, et beaucoup d’entre nous vivent une crise identitaire aigue le seul refuge qu’ils ont trouvé c’est la religion et puisque Nahdha est le seul parti susceptible d’éradiquer le ‘’fléau’’ de l’homosexualité donc c’est le choix par excellence ainsi avec le peu de volante qu’ils ont et l’absence d’une réelle tentation ils pourront peut être  se forcer à caresser  avec dégout la chatte de leurs femmes pour le restant de leurs vies.
Si la première partie était poussé par une peur du jour du jugement dernier donc pour des raisons spirituelles religieuses, d’autres ont fait ce choix juste  par ce qu’ils sont trop con on peut les assimiler aux hétéros qui se bourrent la gueule chaque jour mais qui ont quand même voté Nahdha et là ça reste un grand mystère.
Le troisième groupe ce sont ces pseudo-révolutionnaire (à ne pas confondre avec ceux de la 25eme heure) c’est plutôt ces gens qui veulent libérer la Palestine et tout le tralala qui va avec, là aussi on va dire que tout comme le deuxième groupe on peut on trouver en version hétéro.
Le dernier groupe les plus dangereux (à mon sens) ce sont des gays avec une vie sexuelle épanouis peut être bien en couple qui sont convaincu de leur ‘’déviance’’ mais qui allient l’aspect religieux du premier groupe révolutionnaire du troisième groupe mais aussi le coté ambigu du deuxième et ce sont les plus dangereux ils lavent les cerveaux des autres essayent de les convaincre du bon fondement du choix de la Nahdha au religieux ils leurs expliquent qu’avec un régime islamique ils seront libres Dieu leurs pardonnera et ils seront guidés vers le droit chemin aux pseudo-révolutionnaire ils leurs font croire que tout est possible que dés demain on ‘’révolutionnera’’ le pays et le monde arabe aussi.
Pure foutaise tous ces gays là ont oublié que religion  (les interprétations courantes) et homosexualité ne font pas bon ménage et que jusqu’à nouvel ordre il n’y aura pas des ‘’Cheikh’’ en faveur de la religion (du moins des cheikh influents) chacun d’eux à chercher son propre bonheur pas plus.
Il est vrai que dans un exercice démocratique c’est normal que chacun cherche ce qui lui convient le plus mais on devrait apprendre à voir toute l’image et non pas une parcelle et surtout nous autres marginalisés, persécutés par la société.

Facettes

En arrivant chez moi j’avais hâte de noter toutes les sensations que j’avais éprouvé sauf qu’en ouvrant mon journal ma main s’est figé je n’arrivais pas à écrire le moindre mot, de l’intérieur je bouillonnais mais à l’extérieur j’étais glacial pour la première fois de ma vie je n’arrivais pas à m’exprimer c’est peut être l’alcool faut dire que j’en ai abusé hier.
Sauf que même saoul j’arrivais toujours à transcrire ce que j’avais sur le cœur, alors la musique trop d’électro peut être que mes circuits ont été bousillés ou peut être que les trois ou quartes roues que j’ai faites au parking ont chamboulé ma cervelle.
C’est plutôt  un blocage psychologique et non pas corporel, après tout à part quelques problèmes digestifs je me sens bien mais pour le moral la soirée fut vraiment chargée.
C’est le câlin que j’ai échangé avec cette adorable jeune femme j’ai trouvé ça très ….. et voilà les mots m’échappent encore.
En me concentrant j’arrivais à voir des flash de la soirée je me voyais tenant ma bière dansant sur la piste sauf que j’étais pas seul il était avec moi.
J’adore sons style de danser très similaire au mien : déhanches toi dans tous les sens…
Y avait plein de monde qui s’amusait mais moi je ne pouvais m’empêchais de le fixer il s’est approché de moi, m’a tenu par la ceinture je l’ai enlacé et nous avons dansé collé l’un à l’autre on avait oublié qu’on  était en Tunisie que les gens nous regardaient puis on s’est séparé pour un solo de folie.
Un ami passait à coté de moi, je lui ai demandé une clope et je me suis un peu éloigné de la piste, totalement en transe je me suis laissé aller par la musique une main frôlait mon torse et c’était encore lui.
Croyant qu’il voulait me parler je tendis mon oreille, il me tenait le visage par ses mains me tournait la tète et m’embrassait ce n’était pas un smack non plus un baiser bien baveux mais c’était suffisant.
Ce soir là il a découvert une nouvelle facette de moi une facette qui m’était inconnue il m’ l’a fait découvrir, une facette dont les sensations  ne peuvent être que vécu.

Libre

Sur la sublime voix de Nina Simone chantant ‘’Don’t smoke in Bed’’, il se réveilla, à coté de lui il dormait encore, la nuit fut éprouvante, et ils avaient chaque soir, ils se laissaient bercer par une playlist qui la voulaient différente.
Le réveil n’avait pas sonné alors il décida de le laisser dormir, il l’embrassa dans le cou et quitta le lit.
Dans la cuisine il alluma la radio, et prépara son petit déjeuner rapidement.
Vingt minutes plus tard devant son miroir il s’exerça pour obtenir enfin son sourire habituel, il n’appréciait  pas vraiment ce qu’il faisant mais il était convaincu que tous ces problèmes devraient restés enfui au fond de lui au boulot faut toujours garder le sourire, le moral et surtout être réactif.
Au volant de sa voiture, il s’étouffa, soudain il senti la voiture se rétrécir et son poids  l’écraser, ce fut sa première crise d’angoisse de la journée il en avait tellement l’habitude que ça ne l’affectait plus.
Son médecin avait insisté sur la nécessité d’un repos mais il s’en foutait   pour lui tout est question de volonté, il finira un jour par faire face à tous ces problèmes, il arrangera ces soucis de couple et mettra fin aux disputes nocturnes  qui l’éprouvait tant, il finira par dire non à l’esclavage dont il est victime au boulot, il se libérera de sa mère autoritaire  qui n’arrête pas d’exiger un petit fils, il arrêtera de sourire bêtement  pour laisser d’autres expressions tels que la colère qu’il laissera se déchainer face aux moqueries interminables de son collègue, du mépris envers l’hiérarchie, de la tristesse face à l’incompréhension de sa famille.
Le temps qu'il se réveille de sa profonde cogitation il était déjà en face d'un camion… il était enfin libre

مافهمتهمش

حترت و حار دليلي ضاقت بيا الدنيا راسي وجعني و النوم طار من عيني ... مافهمتهمش و عمري ماني بش نفهمهم مافهمتش كيفاش يخموا و كيفاش يتصرفوا كل ما تلقى واحد تقول هذا باهي ناس طيبة بمخوا و يعرف يتصرف يطلعلك بطلعة لا كانتلك لا عالبال و لاعالخاطر.... إلي مزال مايعرفش روحوا شنوة إلي حقة حقة خايف من دارهم و وقيت بش يعرس برا عاد كي اتطيح بواحد بابوروا زفر و هو يقلك "أنا صغيرة و منعرفشي'' أما اللي قالولهم اسكت هوما جماعة ''أنا عمري 27 سنة و توا شلقت بروحي'' لا يا بابا منيش بسي أنا بش نشوف العقد متاعك تي عفني حتى نحل مشاكلي الساعة  و خلي عاد ماتحكيش علي يبداهالك بوين عنا  بش نوصلوا .... يا ولدي نوصلوشي لبرج العامري إمشي معايا و برا سيب روحك شوية... أنا تقهرت قد ما حاولت نتبعهم و ما نجمتش .... حتى  كي عملت اللي مايتعملشي و قلت أتعس من هكة ما ثماش باقي خرجتلي حكاية مالحيط وقفتلي مخي بهمت اتسطكت تپلنتيت دورتها و و زنتها و خممت فيها و باقي مافهمتهاش هذاكا علاش شديت ر صاصي و قلت نكتب نعبر علي أنا حاسوا .... أما ستنى بلكشي أنا الغالط بلكشي أنا معقد و مانيش مفهوم بلكشي أنا مانيش كوول و نخمم كي العزايز الحكاية تشكشكت و دخلت بعضها و ولات أمك حورية بالزعرفان و أنا لتوا لا نجمت نعرف زعمة هوما... زعمة هو ... زعمة أنا

Regards


4h04 même la musique hypnotique  de Mono n’a pu rien faire 20heures déjà que j’ai les yeux ouverts et je n’arrive pas à dormir très fatigué pour me branler j’ai tout essayé regarder des séries des films écouter de la musique jouer à Sudoku mais en vain. Pourtant ma journée avait été assez fatigante réveil à 8h un petit café et un œuf dur, glandage sur facebook et MSN, train pour aller à Tunis puis métro…métro….métro.
Il est vrai que dans le métro j’ai vu l’homme au regard parlant qui n’arrêtait pas de me cirier je sais qui t’es je me rappel de toi je sais ce que t’es je sais ce que tu fais et avec qui tu le fais j’ai tout compris hier il fallait juste te serrer la main et tout était clair ça sautait aux yeux ça se voyait dans ta façon ferme et pressée de me saluer dans ta maladresse, la halte avec laquelle t’étais parti je sais tout j’ai tout compris et là tu es à ma merci tu n’as nulle part ou t’échapper et d’ailleurs personne ne t’aidera ils seront tous de mon coté et nous prendrions tous plaisir à te faire subir les mille et un supplice, son regard était comme une flèche de glace qui me transperçait   mais ma blessure ne saignait pas mon sang se figeait instantanément  il  me fixait sadiquement il prenait son pied à orchestrer ce lynchage publique   cette exécution. Le sang figé le corps glacé l’âme brulée, ce qui assouvirait tout désir de vengeance,  immobile n’ayant aucun moyen de me défendre je ne pouvais que me laisser faire ne pas débattre dans l’espoir d’une mort rapide, ou le coup de grâce.
Je ne voulais pas le confronter j’essayais de fuir son regard mais avec ses chaines il m’obligeait à voir le reflet de ma mise à mort dans ses yeux qui brillaient de mille feux.
Incapable de bouger le petit doigt d’émettre le moindre son je mourrais lentement silencieusement atrocement pendant que le métro s’enfonçait dans les entrailles de Tunis…

Whatever F Wants

Ce fut une fin des plus courants deux mecs qui se voient quelques fois mais rien ne se passe.
Mais je ne l’avais pas vu de cet œil là je n’avais pas pu accepter cette fin si brusque et brutale après tout le courant passait bien entre nous alors pourquoi ? Je ne comprends pas.
Il parait que c’était de ma faute ou du moins je manquais tellement d’expérience que je n’arrivais pas à cerner le fonctionnement des gays tunisiens.
En deux semaines je me suis attaché comme jamais auparavant à un parfait inconnu qui n’a pas hésité à disparaitre de ma vie dés qu’il a senti que ça allait devenir sérieux.
Six mois de torture, six mois d’auto questionnement, six mois de moquerie, six mois de  ma vie c’est le temps qu’il m’a fallu pour m’en détacher pour « passer à autre chose ».
Cependant ne nous nous sommes pas perdu de vue on s’est croisé deux ou trois fois, on a fini par découvrir qu’on avait des amis en communs et des fois.
Et un soir, en écoutant ma messagerie je tombais sur ‘’Bonsoir, comment ça va ? Au fait c’est B mais j’imagine que t’as reconnu ma voix…bon voilà je serais de passage en ville alors pourrais je squatter chez toi’’.
En écoutant le message mon  pouls s’est accéléré et je ne savais pas quoi faire ‘’Pourquoi moi il a une tonne d’ami en vile ? Pourquoi pourquoi…… bon on s’en fout je ne veux pas de lui chez moi’’.
Après avoir écrit et effacer cinq SMS j’ai fini par l’appeler pour lui dire qu’il était le bienvenue et confirmer l’heure de sa venue.
23h et il n’était pas encore arrivé, je commençais à m’énerver ma soirée était fichue en l’air j’avais déjà annulé un diner avec mes amis.
23h30 il n’était pas encore là, j’avais très envie de l’appeler et lui dire qu’ici ce n’est pas un hôtel et qu’il ne peut passer quand il le veut mais en y réfléchissant il n’avait aucune obligation de venir tôt.
Cinq minutes plus tard il est arrivé, j’avais jamais fait preuve d’autant de froideur avec lui, après les formalités, en regagnant mon lit, je me suis contenté de lui dire « Fais comme chez toi tu connais la maison »
Je tapais nerveusement sur mon clavier, on s’est échangé quelques mot ayant déjà décidé de ne pas parler politique y avait rien à dire il a fini par éteindre la lumière pour s’endormir, et c’est là que je ne sais comment je lui ai lancé
-Ça te dit de regarder un film
-Si tu veux, viens près de moi
- Non, non viens toi ici c’est  plus pratique
Il s’exécuta, fouillant dans mon PC j’avais choisi de regarder ‘’Whatever Lola Wants’’, et là je me disais ‘’Whatever F wants F gets, si ça marche pour elle ça devrait marcher pour moi aussi’’.
Mes réflexions profondes ont été interrompu par sa main qui venait m’enlacer une partie de moi a trouvé ça bizarre sauf que je me suis agrippé à cette main en la cariassent, son autre main était posé sur mon ventre et faisait des mouvements de va et vient, ce mouvement me chatouillait créait des frissons dans tout  mon corps, il me serra fort contre lui et je sentais son sexe bouger, son désir montait je sentais qu’il me voulait à lui, qu’il voulait m’aimer à sa façon je me demandais ‘’Peut être qu’il voudrait se racheter pour tout le mal qu’il m’a fait , peut être qu’il a fini par comprendre toute l’affection que je lui portait, est il possible qu’après presque une année il s’est rendu compte de ce qu’il a fait ? Non pure connerie, il veut juste tirer un coup, il veut abuser de ma faiblesse, il s’est très bien que je craque pour lui et que je ne pourrais pas lutter contre ses avances’’.
Il n’avait pas tort j’ai joué le jeu de la séduction avec lui, en une année j’avais tellement changé tellement appris de chose que maintenant je pouvais lire en certains mecs comme si je lisais en un livre ouvert je le caressais subtilement  c’était amical mais suffisant pour l’allumer  collé à son torse je pouvais écouter ses battements qui s’accéléraient et c’est là qu’en prenant mon expression la plus innocente je me retournais en faisant semblant de commenter le film –peut être que le fait qu’au fond de mois une partie de moi le désirait vraiment m’a aidé- et là il m’embrassa.
Je l’embrassais à mon tour, mon cœur battait très fort je croyais qu’il allait sortir de ma poitrine je respirais fort j’allais même m’étouffer j’étais euphorique c’était le meilleur moment du jour et c’est là que je lui murmurais : « Non, c’est une erreur, on ne devrait pas faire ça on est de deux mondes différents et y aura jamais rien entre nous ».
Il a fait comme si de rien n’était et continuait à m’embrassait, alors je lui répétais « Non, non ça va pas marcher ».
Je ne me suis pas éloigné de lui, son cœur battait fort d’une façon irrégulière, il respirait rapidement n’arrêtait pas de déglutir et il parait que son visage était plein de sueur.
Avant de m’endormir je murmurais ‘’What evere Lola wants…Lola gets… You're  no exception to the rool i'm irresistible you fool .... give in you never win ..... Sarah Vaughan, je dois vraiment écouter cette chanson demain’’...

Une conscience, ça se discute

Mon dernier séjour était des plus bizarres ce fut une évasion de ce monde trois jours de plénitude et de tranquillité. Ça  doit être une idée à moi ou est ce lui qui me l’a proposé ? Je pense que ce fut plutôt une idée conjointe.
Tout ce dont je m’en souviens c’est qu’une semaine avant il m’avait dit « Je compte sur toi pour nous préparer un bon programme »
Ça m’a stressé, moi à un perfectionniste acharné je me suis retrouvé devant un énorme défit en plus il fallait trouver le bon dosage entre l’amical et le romantique, une amitié particulière ça se situe à mi distance entre l’amant et l’ami….amant amant amant
-Suis-je vraiment son amant ?
-Mais non tu ne l’es pas
-Mais techniquement je le suis
-Techniquement, où est ce que t’as trouvé ça ?
-Arrêtes je culpabilise un peu
-Je pense que te pousser à culpabiliser est mon boulot sauf que je ne vois pas l’intérêt
-Je me demande vraiment est tu ma conscience ou un truc démoniaque en moi
-Si si je suis ta conscience, sauf que tellement tu te pose des questions tu te mets en question tu culpabilise que je me trouve au chômage alors j’essaye de te rassurer de te montrer que tu en fais un peu trop
-Mais quand même, je devrais ne pas faire ça
- Tu ne devrais pas faire quoi ? T’as tué personne, t’as rien volé, tu traine avec un mec voilà tout.
-Et je couche avec
-Tant mieux profites en !
-Mais il a quelqu’un ! Ça te pose pas de problèmes ça ce n’est pas contre nos principes ?
-Nos principes ! Et depuis quand tu en as toi
-Je te l’avais dis you are the devil in desguise
-Non je ne le suis pas t’es pas son amant vous êtes des amis avec des petites particularités donnant à cette relation une autre dimension….voilà tout
-Et son mec on en fait quoi ?
-On s’en branle, il a sa place, tu as a tienne et que chacun garde la sienne. Dis moi, t’es pas amoureux rassures moi !
-Mais non je ne crois pas en l’amour
- Pas ce genre de discussion avec moi, on n’a pas besoin de la connerie de l’année dernière
-Mais non ducon ! Je ne l’aime pas. On s’entend bien, on s’amuse d’une façon assez particulière y a un certain courant mais pas de l’amour. Notre relation a rapidement atteint un équilibre dynamique y a toujours du nouveau des interactions mais en apparence rien ne change
-Voilà ! C’est tant mieux et de toute façon c’est le genre de relation qui te réussisse le plus ni trop de romantisme ni trop de détachement. Le commun des mortels ne comprendra pas mais tu t’en moque, l’important c’est la plénitude que ça te procure, le sentiment d’allégresse quand vous êtes ensemble c’est l’étonnement avec lequel à chaque fois tu découvre ça personne, c’est l’admiration que t’éprouve envers son art, c’est la chaleur, le désir, l’ardeur et la passion dans vos unions.
Ne gâches pas ces moments, tu en as besoin, arrêtes de philosopher et laisse toi aller.
-Bon ! Ta gueule je dois penser à ce qu’on fera pendant le séjour.

Voyage

Habitué des trains, j’ai appris qu’un voyage n’est pas seulement la traversée d’une certaine distance, un voyage est moins ennuyeux qu’on peut l’imaginer c’est une expérience unique en son genre les premières fois  on se concentre sur le paysage puis petit à petit ça devient familier un quotidien qu’on a vu et revu une dizaine de fois.
Et c’est là que le voyage prend une autre dimension où ce paysage familier nous transporte vers des endroits singuliers inexplorés un océan d’imagination qui à chaque fois se métamorphose se modèle selon notre état d’âme.
Et c’est ainsi qu’assis à mon siège regardant par la fenêtre et écoutant la dame derrière moi parler   de ces problèmes de rhumatisme je commençais à me sentir léger comme si j’étais sur un petit nuage petit à petit je me détachais du monde réel je quittais l’espace temps et je me laissais aspirer par un trou noir pour explorer ce qu’il y a de l’autre coté.
Je ne ressentais plus les tremblements du train les sièges devant moi commençaient à s’effacer et la voix de la dame à s’estomper et puis plus rien ……le silence.
C’est comme si j’étais dans la matrice, lé décors ne m’était pas familier alors j’ai décidé de me balader un peu pour le découvrir en me retournant j’ai vu une silhouette qui s’approchait  mince et grand de taille avec une tenue simple mais très classe, ses cheveux dorés renfaitaient le soleil me faisait penser à une lumière divine qui émanait de son âme.
Je m’approchais de lui  à pas hésitants, par ma main tremblante j’essayais de dessiner les traits de son visage, caresser sa barbe de trois jours.
Par mon index je passais de sa joue vers son front puis son menton en passant par l’autre joue et enfin je faisais le tour de ses lèvres, le mouvement était lent souple et sensuel, je me déplaçais avec tant de délicatesse et de facilité qu’on dirait que je faisais du patin sur glace sur son visage en porcelaine.
Il a finit par gémir, tous ses poils se sont hérissés, alors par mon autre main j’essayais de brosser ses poils de le calmer….. Il s’approchait de moi me tenait fermement et me regardait dans les yeux c’est là que j’ai  senti son cœur sortir de sa poitrine tellement il battait rapidement, même sa respiration s’accélérait et je croyais qu’il allait même faire un malaise.
Je l’enlaçais comme pour le calmer et le serrais fort contre moi il approchait ses lèvres roses et juteuses  des miennes et m’embrassa passionnément, pris par l’émotion je fermais les yeux alors cette sensation de désir brulant s’arrêta, ce silence si paisible était interrompu par un bourdonnement c’était la dame qui parlait encore du rhumatisme mon voyage avait pris fin et j’étais de nouveau dans le train….

يجي نهار و نحبك


·
يجي نهار و نحبك و نعدي حياتي نخمم فيك
يجي نهار و نحبك و نبكي عليك ماغير حتى شي
يجي نهار و نحبك و نتعذب في جرتك
يجي نهار ونحبك ونمسك بين يدي نشدك في أحضاني نرقدك
يجي نهار و نحبك و نتحدى العالم على خاطرك
يجي نهار و نحبك و تضوى لياليا بضحكتك
يجي نهار و نحبك و نتوحشك كي تغيب عليا
يجي نهار ونحبك و نسهر ليالي نستانا فيك
يجي نهار و نحبك و نحكي لريح لشمس للقمر للبحر على وجايعي
ىجي نهار و نحبك و منغير حتى أمل نحبك
يجي نهار و نحبك ......يجي نهار و تحبني

Ce Monde

‘’ Good Bye Cruel World’’ une chanson de Pink Floyd , j’ai toujours pensé que c’est la chanson que j’écouterais quand je me donnerais la mort quand par ce poison je mettrais fin à ma vie, quand par ces comprimés je ferais un doigt d’honneur à dame nature, quand par cette lame j’ouvrirais mes veines pour que  mon sang coule sur mes avant bras , pour que mon sang dessine mon réseau artériel de l’extérieur pour que mon sang coule sur tout mon corps et qu’il s’insinue  dans ses  reliefs, pour rendre rouge la mousse du bain , se diluer dans son eau puis petit à petit partir  dans les canalisations   pour nourrir les gros rats de cette ville, et mon sang finira par se déverser dans un immense océan , chaque goutte sera seule , sans compagnon dans l’obscurité et la froideur des profondeurs de l’océan.
Mes gouttes de sang seront livrées à elles même personne ne viendrait les secourir personne ne les guiderait, elles erreront à jamais dans un espace infini.
La souffrance et le supplice qu’endurera mon corps une fois que mon âme l’aurais quitté me terrorisait, et me rappelait ma vie , c’est elle qui m’empêche de réaliser ce gros saut, d’appuis sur eject et quitter à jamais ce monde pourris où l’ont est jamais satisfait ce monde où on arrive même pas à savoir ce qu’on cherche ce monde où je vis ce monde où tu vis ce monde où nous vivons.

Rose Rousse

La semaine dernière   c’était ma première réunion de travail  autour de la table j’ai commencé à faire connaissance  avec mes collègues  l’équipe comporte 2 jeunes hommes –plutôt beaux gosses-  et trois demoiselles mais une seule a attiré mon attention Rose.
Rose, une fille sophistiquée, un look d’arriviste, les cheveux en chignon, des lunettes roses une chemise beige ressemblant à un énorme vase avec toutes ces fleurs moves en guise de motif, un pantalon kaki je n’ai pas osé aller plus loin, elle battait haut la main la reine d’Angleterre.
Rose n’arrêtait pas de sourire comme une conne mais sans émettre un son, c’est à croire que c’est une fausse rousse, en plus son diastème, il te faut un train, un métro et un taxi pour le traverser.
Et comme ci cette inquisition n’était pas suffisante Rose a eu l’audace de ramener son fiancé à la réunion ou peut être son coq protecteur qui voulait faire connaissance avec les mecs du bureau, du moins, c’est ce qu’il m’expliquait lorsque Rose s’est intervenu pour dire ‘’ Mon chou m’a demandé si les gars du bureau étaient beaux mais je l’ai rassuré que ce n’est pas grand-chose’’
Je me suis mordu la lèvre pour cacher l’envie qui me prenait de lui jeter mon verre à la figure, mais, je me suis contenté d’un sourire narquois en disant ‘’Ah l’amour ça vous va à ravir’’.
En faisant mon exposé Rose n’a pas arrêté de me faire des petites remarques mettant en cause ma ‘’finesse’’ mon ‘’français exagéré’’ ou  même lors de la pause.
Entêtement doublé d’une susceptibilité je n’ai pas pu me retenir de la répondre à chaque fois qu’elle me faisait une remarque  en faisant en sorte que ça passe pour une blague.
Après la réunion on s’est réuni pour le débriefing, alors que je discutais avec un collègue, j’entendais du fond de la salle ‘’Eh F arrête avec ta finesse  ce n’est pas possible’’. Je lui ai lancé mon regard le plus furieux du coin de l’œil.
Tout le monde avait quitté la salle, c’est là que je l’ai appelé :
-Mlle, s’il vous plait vous pouvez m’accorder une minute.
-Mais bien sure F je t’écoute.
-Merci, je suis un peu gêné vous pouvez me rappeler votre nom ?
-Ah non F tant de délicatesse (elle marquait un petit sourire) et t’oubli la rose Rose
-Ah rose le machin rouge avec les épines à 1 euro.
Alors tu m’écoute la Rose : « On ne se connait pas d’ailleurs ça fait juste quelques heures qu’on s’est rencontré et t’arrêtes pas de faire des blagues à la con accentuant ton gout vestimentaire hideux, ta teinture immonde qui te donne le look d’une trainée, tes gestes d’amour dégoulinant qui rend tout le monde autour de toi mal alaise, ici on bosse on se fait pas des câlins »
Alors que j’étais lancé dans mon monologue bouleversée Rose s’est assise, elle bégayait quelques mots auxquels je n’ai pas prêter attention.
Arrivé à la porte je me suis retourné et je lui ai lancé : « Au fait ton mec est aussi moche que toi, les autres mecs sont tout simplement canon, et oui je ne suis pas fin, je suis une pédale »
Et je claquais la porte derrière moi.

Mal baisé

Fini la poésie, fini la tendresse, fini les échanges de regards, fini les caresses, fini le romantisme, fini ces longs textes d’amours tumultueux qui ne verront jamais le jour qui ne se développeront jamais, fini tous ces faux sentiments que je n’éprouverai jamais envers un homme.
Mais ça ne laissera pas place à un coté bestial sauvage contrôlé par les bas instincts.
Place à la simplicité non pas la simplicité philosophique tant recherchée mais une simplicité émanant de la monotonie une simplicité standard.
Plus de ‘’on se donne le temps de se connaitre’’ et place à ‘’on fera amplement connaissance au creux d’un lit’’.
Je ne regrette pas tout ce temps perdu à chercher un mirage à vouloir monter une licorne sur un arc en ciel, je ne regrette pas ce temps passer à rêver de mes aventures avec les fées et  à un  prince qui s’aventurera au fin fond des bois pour me chercher  je ne regrette pas ce temps perdu à agir comme la chèvre de monsieur Seguin. Non je ne regrette pas tout ce temps gaspillé car j’ai appris la leçon ‘’On baise avant de se marier’’.
Oui il faut le faire, si ça marche pas au lit ça ne va pas marcher, on essayera d’arranger les choses  quelques temps mais au final on se quittera,alors, au temps le faire dés le début et rester ami.
Cependant rare ceux qui se conforment à cette règle et on se retrouve toujours avec des couple ‘’mal-baisés’’ qui tôt ou tard finiront par se briser.
Ne couchez pas dés le premier rendez-vous tout de même mais dites vous toujours qu’il y a une chance que ça ne marche pas au lit et que vous auriez une seule idée qui vous honte ‘’Il est sympa mais il n’est pas baisable* !!’’


*Baisable : Synonyme  de nikable jargon d’un ami.

L'Homme Au Point Rouge

‘’Il ne faut jamais s’aventurer tout seul à la Médina surtout la nuit ‘’. C’est ce que me criait mon ami pour me persuader de ne pas traverser la médina  pour rentrer chez moi.’’ Foutaise ! je suis tunisois je risque rien’’ répondis je. Et je disais à voix basse « Si tu m’avais proposé de me raccompagné chez moi ça aurait été mieux ! ».
Plus tôt dans la soirée j’avais assisté avec des amis à un vernissage dans la galerie d’art du palais Khair Eddine. C’était l’une de ces soirées ou la ‘’ classe cultivée’’ du grand Tunis étaient présente non pas pour l’art en lui-même mais pour soigner leur image et surtout avoir les dates et lieux de leurs soirées arrosées.
J’avoue que le peintre m’était inconnu mais c’était une occasion pour quitter la maison familial revoir ses amis, mais surtout de la cocote minute que j’habite  entre un frère  qui vient de débuter sa carrière mais qui n’arrête pas d’harceler toute la famille pour qu’on lui organise son mariage une sœur scotché à son téléphone pour bavardages entre filles superficielles ou  amour téléphonique dégoulinant. Ma mère elle est l’exemple de la mère tunisienne  elle faisait preuve d’une force de caractère et d’un dynamisme inégalés jusqu’à ces 40 ans après c’était une dépression faisant de la femme la plus patiente du monde une femme qui gueule tout le temps qui se plaint tout le temps , mon père quant à lui est un homme froid glacial un autre une personnalité préfabriqué n’a pas touché ma mère depuis 1987, mais je suis certains qu’il s’est permis des galipettes ici et là,  vote RCD ce qui comptait pour lui c’était de nous fournir une vie qu’il juge confortable et agréable.
Le contexte familial doublé du quartier populaire que j’habité m’a poussé à m’isoler  donc je n’ai pas tellement fréquenté les voisins, ile me respectaient certes mais ils pensaient tous que je les snobais  certains me regardaient des fois du coin de l’œil mais ça ne me faisait rien après tout c’est vrai ils ne font pas partie des gens je voulais fréquenter.
Plonger dans mes pensées je ne me suis pas rendu compte que j’ai pris un mauvais détour et me voilà perdu dans le Medina tout ça à cause de mes amis aucun d’eux ne daignait dépenser cinq dinars d’essence de plus me raccompagner.
« Bon ! Du calme j’ai faut que je tourne à gauche ….donc….euuuh… par là »
Les ruelles de la Medina qui d’habitude sont bardés de marchands étaient vides et obscures
« Aie ! C’est quoi ce truc !! »
-Oh pardon monsieur  je m’excuse il fait tellement noir.
C’est la qu’une lampe s’est allumée une lumière faible et tamisée illuminé à présent la petite ruelle ou j’étais, c’est ainsi que je me suis rendu compte que j’étais dans un cul de sac mais c’était le cadet de mes soucis par ce que j’avais le pied posé sur les doigts d’un bandit de ceux qu’on ne trouve qu’à la Medina.
-Monsieur ?! Tu te crois dans l’un de tes quartiers chics !
-Non non je m’excuse, il se fait tard et j’ai perdu mon chemin vers « Bab Bhar » peux tu m’aider s’il te plait.
-Bien sure je te montrerais le chemin vers ma bitte.
J’hésitais entre l’assommer avec mon potable ou me retourner et courir tel un dingue dans ce labyrinthe, les deux idées me paraissaient désespérées, j’avais juste eu le temps pour faire un petit pas en arrière pour qu’il m’attrape par la main
-Viens la poupée ce soir c’est ta fête
-C’est tellement cliché, t’es accro aux pornos ou quoi ?
Mauvaise stratégie faire le ‘’Bad-Boy’’ m’avait couté une gifle qui a fait voler mes lunettes dans l’air.
Me tenant par la main il s’approchait de moi et me clouait contre le mur dans cette position là j’arrivais à apercevoir une silhouette marqué d’un point rouge lumineux ça devait j’arrêtais de lutter , mon violeur se retournait restait pétrifié quelques secondes et puis l’homme au point rouge disait d’une voix rock
-Qu’est ce que j’avais dis à propos des touristes
« euh non je ne suis pas touriste  j’ai juste fait un mauvais détour»
Garbouj partait à la halte en saluant mon saveur comme si c’était mon empereur.
J’étais en face à face avec mon héros mais je n’arrivais pas à le voir clairement il était toujours dans le noir, je l’ai vu se courbé pour ramasser quelque chose, il s’avançait vers moi et me tendais mes lunettes en disant « les gens comme toi ne devraient pas s’aventurer tout seul la nuit par ici »
Susceptible comme je le suis j’avais très mal pris ce conseil mais vu les circonstances j’ai encaissé le coup
-Les gens comme moi ont bien appris la leçon et ils te seront reconnaissants pour le restant de leur vie
-Pas la peine d’être reconnaissant ….
-Voyons Voyons tu m’as sauvé …
-…..faut juste me récompenser.
Mon héros n’étaient pas si pieux que ça !
.....

أفكار

وحشوني و توحشو كلامي و أنا ماني ناسي....قالولي اكتب عبر اشعر أما أنا ماني شاهي ماني لاهي مخي معبي بأفكار أخرى حاجبة علية كلامي  مبعثرة أفكاري وخانقتهم و في دهليز مخبيتهم....أفكار، أفكار ظلمة دحسة ملي تمكنت بيا طفات ضوي و ضيعتني سكتتني خرستني سلبتلي صوتي و معاه حريتي....أفكار ، أفكار نكبتني عبدتني عن أهلي وصحابي بعدتني في طريق بعيد طيشتني وقعدت وحيد لا غطاء يدفيني لا شربة ترويني لا صدر يؤيني....أفكار، أفكار سرابية سعات تظهر جلية و سعات نحسها بعيدة علية هاربة علية  أنا نجري وهي تزيد تبعد علية....أفكار،أفكار حجبتني  في قعر البير رماتني حد ماعاد يسمعني حد ماعاد يلحظني....أفكار، أفكار خوفتني و رهبتني عن الحقيقة بعدتني بسلاسل و أغلام في الظلمة شدتني....أفكار، أفكار ماعادش ساكتلها أفكار بش نحاربها سلاسها نكسرها حيوطها العالية اللي حبستني نهدمها ننبش تراب القبر وين حفرتني ونخرج نخرج نحيا نعيش نتمرغد في الحشيش نشبع بالشمس .....نتبعث من جديد

حلمة


 ساعات تجيني في المنام تشدني من يدي و تقلي:
 -آف قوم معايا 
-وين هزيزني يا عشيري
-يزي آف باقي تسأل سيب روحك و ماتخافش
-نسيب روحي أما ماك تعرفني نحب نعرف كل شي يا عزيزي
-اي اي نعرف و هاو بش نقلك : أنا بش نهرب بيك يا آف 
-تهرب بيا وين و لواش ياحبيبي
-وين بعيد أبعدأبعد مما تتصور أما قريب أكثر مما تتصور و لواش ما غير ما تسأل يا آف أنا نخاف عليك و نحب نخبيك
-بعيد ....قريب ....خوف و حب ....تشنشينة هاذي؟ ولا تتمنيك عليا خاطرني صغير و مانفهمش
-هكة آف أنا نتمنيك عليك ؟ بعد الي عشناه الكل مع بعضنا أنا بش نخبيك بعيد عل العبا د أما قريب ليا أنا نخبيك نلصقك في صدري نعملك وشام فوق قلبي منوا ماتتحركش
-باهي هاني جاي ستناني
و عالتلفيتى مشى درت مالقيتوش اختفى ...غاب في الفراغ و لا خلى وراه لا جريدة لاسكر ولا قهوة أما خالاني وحيدة ...حبيبي بدلني والحلمة ولات غمة

Etreintes

Il me baisait, me pénétrait, me faisait crier … en moi, ces mouvements de va et vient n’était pas rythmés, des fois c’étaient long, doux et d’autres rapide, sauvage tel un conquérant assoiffé de découvrir d’autres territoires, il voulait toujours aller de l’avant découvrir les zones les plus recluses les mieux gardées de mes entrailles. Vu cette force surhumaine déployée je ne pouvais qu’abdiquer me laisser aller, donner mon corps entier pour que la fusion, notre fusion, réussisse alors j’enlaçais le bas de son dos par mes pieds, mes mains encerclaient ses épaules et je le tirais fort vers moi comme pour lui dire ‘’Allez encore un petit effort y a d’autres jardins bien cachés à découvrir’’ ….et il s’exécuta.

C’était ce qu’on appelle le langage des corps les seuls sons qu’on pouvait émettre c’était des gémissements mais nos corps communiquaient entre eux et nous étions là à les observer émerveillés jusqu’à l’extase.

Soudain, ces mouvements s’accéléraient  devenaient  féroces transperçants, chaque coup me faisait voler sur un nuage qui ne cessait de monter vers le ciel jusqu’à ce que je sente en moi l’essence de son âme … à ce moment là je ne pouvais plus contrôler ma sève je la laissais couler elle se perdait dans la sueur qui collait nos deux corps je me sentais léger détendu au septième ciel alors dans un mouvement brusque mais délicat je lâchais prise et je libérais son corps.

Il levait sa tête, me regardait dans les yeux un sourire béat était dessiné sur ses lèvres  son visage illuminait…il déposait un doux baiser sur mes lèvres et disait en quittant délicatement mon corps ‘’Tu es…. ‘’  son téléphone sonnait c’était son mec….


 Note de l'auteur : Ce texte contient énormément de fautes d'orthographes c'est peut être un massacre de la langue de Moliére à l’écrit mais je ne vais pas le corriger je vais le garder ainsi par pur entêtement.... mais si vous trouvez que ça gâche le sens ou les idées véhiculées je ferais un petit effort.

Le Baiser Eternel

Une berceuse ? Non non c’est  Creep sur une guitare classique qu’il est en train de jouer. C’est drôlement bien joué….Ce fut la première fois que je sois allongé dans le lit d’un artiste, écoutant les accords divins qu’il jouait je repensais à notre journée.

En arrivant chez lui l’après midi j’étais ébloui par la décoration de sa maison les murs été peint par des couleurs qui a mon sens ne se marient pas cependant je n’ai pu relever aucune incohérence c’était parfait. A chaque coin on trouvait des petites œuvres d’arts allant des simples décorations banales à des pièces de collections  mais ce qui m’a le  plus interloqué c’était ce tableau qui trônait au milieu du mur c’était la pièce maitrisasse elle représentait  deux hommes le premier allongé et seulement ses parties été recouvertes par un bout de tissu blanc  le deuxième homme était debout tenant une grappe de raisin à la main et une coupe en or de vin dans l’autre. Ce tableau c’était exactement comme je l’imaginais, on dirait qu’il a fouillé dans ma cervelle avant de peindre ce chef d’œuvre il a projeté aux moindres détails ma vie avant ma réincarnation ma vie de dieu grecque à qui Zeus a cédé une partie de l’olympe  donnait vie aux sculptures de Polyclète  et faisait d’eux des anges  qui veillait sur moi. M’apercevant que j’ai passé beaucoup de temps projeté dans cette œuvre j’ai lutté par toute me forces pour m’en extraire et revenir au monde réel. A ma grande surprise il était juste à coté de moi en train de m’observer, non il me fixait, non il me dévorait des yeux. Je n’ai pas pu déchiffrer le sens de cette lueur dans ses yeux car il s’est rapidement retourné et m’invita à table.
Nous, nous installâmes dans le jardin , je ne sais pas si c’est sa façon d’agir ou s’il a consulté sa boule de Crystal avant de me recevoir mais tout ce qu’il préparait le décors de sa maison , de son jardin , de sa table était exactement ce dont j’ai toujours rêvé, l’idée qu’il ait un coin de sa maison ou il se donnait à des pratiques de gitanes une boule de Crystal , des cartes pour tarot et peut être qu’il sacrifiait des chèvres pour les dieux .
On a parlé de tout et de rien d’art de science de politique de société il me parlait de ses voyages dans les quarts coins du monde de ces êtres humains qui vivait dans les coins les plus reclus du monde de leur vie si simple, si banal mais pourtant qui te donnait envie de tout quitter et de les rejoindre dans leur secte.

Allongé dans le lit d’un ange qui me jouait de la harpe, le désir de le tenir dans mes mains de le caresser commença à me bruler mes mains commença à se balader un peu partout pour croiser maladroitement son corps. Prenant mon courage à deux mains je m’approchais de lui et caresser ses cheveux et sa nuque .Sa réaction ne tarda pas, il se leva, m’enlaça et s’approchant de moi il murmura « Je vais te donner le baiser éternel »....